SANS ME DIRE ADIEU

(3 avis client)

20,50

Sans me dire adieu, premier roman de l’auteur, il raconte la vie d’une petite fille prise dans une trame qui lui échappe.
Elle se regarde vivre, tire des conclusions au fur et à mesure des incidents pour un beau jour comprendre.
Surprenant, inattendu, difficile à accepter et pourtant, n’est-ce pas la réalité que d’autres ont choisi pour elle ?

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Description

Gracinda Rodrigues est née au Portugal dans le village de Gondemaria, entre Ourèm et Fatima, petit hameau cerclé par de paisibles collines. Passionnée par la lecture, l’écriture et la poésie, elle a en réserve d’autres histoires de femmes que la vie a malmenées, mais aussi quelques recueils de poèmes. Dans ce roman « sans me dire Adieu », elle souhaite remercier l’homme qui a tant fait pour elle, son grand-père, à qui elle dédie l’ouvrage et qu’elle pleure encore. Elle s’est toujours demandé pourquoi le vieil homme accordait autant d’attentions à l’enfant turbulente qu’elle était et relisant un jour Actes 17 : 27, elle s’est demandé si ce n’est pas ce qu’avait recherché son grand-père et parce qu’il avait échoué dans sa quête, peut-être souhaitait il que sa petite fille trouve ce que lui n’avait pas réussi à découvrir. Est-ce que la plupart des humains n’ont pas le même rêve que lui, découvrir, en fait, le but de l’existence ?

Une autre personne a beaucoup compté pour elle, sa mère, dont la beauté mais aussi l’exemple de courage et d’abnégation l’ont marquée. Elle s’efforcera d’imiter au mieux l’esprit de sacrifice qu’elle manifesta toute sa vie. Lola poussé par l’amour qu’elle portait à ses enfants, sera, pour elle, un modèle. Pourtant, sous le joug d’un homme persuadé de sa toute-puissance, dans l’indifférence de l’époque à laquelle elle appartenait, elle subira l’inacceptable violence, des humiliations et privations jusqu’à sa mort, laissant une impression d’inachevé, l’injustice semblant avoir vaincu. Il reste cependant un avenir qui échappe à l’homme et dans lequel toutes les injustices seront réparées et où la vérité triomphera.

Sans les leçons de l’un et l’exemple de l’autre, l’auteure n’aurait jamais trouvé la force d’endurer. Parce qu’aussi étrange que cela paraisse, elle commettra la même erreur que sa mère, épousant un être qui lui fera revivre l’histoire qu’elle s’était jurée de ne jamais connaitre. Supportera-t-elle son machiavélisme, l’homme s’illustrant par une étonnante maestria à mentir et manipuler, sans jamais se trahir ? Quelles armes choisira-t-elle d’utiliser ? Arrivera-t-elle à lui échapper vivante, lui qui affirme, dans l’intimité du foyer : « l’un de nous deux y laissera sa vie et ce ne sera pas moi ! ». Et surtout, réussira-t-elle à élever ses enfants, à en faire des adultes raisonnablement équilibrés malgré tout, sachant que l’on ne sort jamais indemnes de ces drames ? C’est aussi pour les féliciter pour leur endurance qu’elle écrit ce livre. C’est dans cette histoire passionnante que nous entraine l’auteur.

3 avis pour SANS ME DIRE ADIEU

  1. Stephanie B.

    Un roman captivant et touchant dont la description minutieuse m’a transportée dans le temps, l’espace et parmi les protagonistes. L’analyse psychologique est très fine : elle perce jusque leurs motivations profondes, enfouies, allant parfois jusqu’à révéler qui est leur maître … Non ce roman ne s’apitoie pas sur les malheurs d’une vie mais partage l’espoir et l’amour. Merci pour tout cela.

  2. Juliette FOUCHER

    Juliette FOUCHER, professeur de français et de latin pendant 36 ans au Lycée Honoré de Balzac à Paris, après lecture, livre ses impressions :

    – J’ai apprécié avant tout la richesse du vocabulaire et la syntaxe impeccable. L’intrigue riche en rebondissements et surprises est captivante. Le merveilleux le dispute au fantastique avec une touche gothique à la manière d’Anne Radcliffe. L’auteur excelle dans l’analyse et la description psychologique. Elle campe un personnage central, Lucas, qui par certains côtés rappelle Heathcliff des Hauts de Hurlevent. Le style est similaire à celui d’Emily Brontë, le même souffle dramatique, la même intensité angoissante.

  3. Jean-Pierre

    Il est un double fléau universel qui semble ne jamais s’interrompre : la violence faite aux femmes et la maltraitance des enfants.
    En France, tous les trois jours une femme meurt sous les coups de son conjoint.
    Depuis la fondation du monde, les filles d’Eve subissent le joug du mâle sûr de ses convictions et son bon droit.
    Les hommes bestiaux qui se serrent les coudes sous couvert de tradition et de culture disent que les femmes exagèrent et qu’elles sont responsables.et coupables de les avoir provoqués, ce sont eux « les victimes », frapper du point un visage en larme et rouer de coups de pied une femme à terre est exténuant, « C’est de ta faute ! regarde dans quel état tu m’as mis… ».
    « Frappe ta femme si tu ne sais pas pourquoi elle, elle le sait » pense la brute abrutie, alors pourquoi s’en priver…
    En confession les femmes qui osaient se plaindre de violence conjugale recevait une admonestation cléricale et à l’occasion le prêtre avertissait le mari victime de délation afin qu’il remette de l’ordre dans sa famille
    Les violences faites aux enfants sont certainement les plus cachées. La loi du silence règne en maître. C’est dans la famille que s’exerce la grande majorité des violences et la quasi-totalité des homicides d’enfants, le géniteur frappe sadiquement le petit sans défense et par solidarité la mère reproche à l’enfant « d’avoir encore énervé son père !».
    L’auteur de ‘Sans me dire adieu’ dédie ce roman autobiographique à son grand-père disparu trop tôt laissant Gracinda à la merci des monstres qui là persécuteront jusqu’à il n’y a guère de temps.

    Jean-Pierre Malmezac (l’époux de Gracinda)

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